Témoignages de patients

Michael  Gibson

Mon histoire avec le mélanome 🖤 

Bonjour, je m’appelle Michael Gibson, je viens de Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada. Je suis entrepreneur, cofondateur et directeur de  BRUSH Salon and Harloc Hair Extensions.  

Il y a quelques mois, j’ai reçu un diagnostic de mélanome. Chaque fois que j’entends ce mot, une vague d’anxiété me submerge de la tête aux pieds. Ma tante Wendy et ma grand-mère Gibson (que je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer) sont toutes deux décédées d’un cancer. 

Heureusement, mon partenaire Mike a remarqué une tache alors que je sortais de la douche. Elle présentait un contour brun clair avec un centre noir et était dissimulée sous mon mamelon, ce qui fait que je ne l’ai même pas remarquée. Dès que j’ai regardé, mon cœur s’est immédiatement serré… Je savais.  

Ce n’est pas ma première expérience avec le cancer de la peau. J’ai déjà eu un carcinome épidermoïde cutané et un carcinome basocellulaire, ainsi que plusieurs taches de kératose préactinique (précancéreuse) qui ont été retirées. 

J’ai encore eu de la chance : nous l’avons détecté à temps. Tout le monde n’a pas cette chance. Le mélanome n’est pas un cancer de la peau à prendre à la légère. Il peut se propager rapidement aux ganglions lymphatiques et à d’autres organes s’il n’est pas détecté à un stade précoce. 

J’ai toujours été ouvert au sujet de mon expérience avec le cancer de la peau, car je souhaite que celle-ci serve à sensibiliser les gens, en particulier ceux qui ont la peau claire, des taches de rousseur, les yeux bleus ou verts et les cheveux blonds ou roux, car ils sont plus vulnérables. Même Bob Marley, qui ne présentait pas ces facteurs de risque, est décédé d’une forme rare de cancer de la peau appelée mélanome lentigineux acral (MLA). Le cancer de la peau ne fait pas de discrimination ; il peut toucher n’importe qui, quel que soit son âge, son sexe ou son origine ethnique. Personne n’est à l’abri. 

Depuis mon diagnostic, je prends la santé de ma peau très au sérieux. Je me transforme en vampire, avec des vêtements anti-UV et tout le reste, héhé! La santé est la chose la plus importante ; sans elle, nous n’avons rien.  

Le fait d’avoir Mike à mes côtés et des amis proches qui prenaient de mes nouvelles a fait toute la différence pendant l’opération et ma convalescence. Je suis désormais considéré comme à haut risque en raison du nombre de variations que j’ai eues à un jeune âge, mais le côté positif est que je peux désormais consulter mon dermatologue tous les deux ou trois mois sans avoir besoin d’une recommandation. 

Me voici donc, dans toute ma gloire imparfaite, avec une cicatrice de 14 cm et un petit morceau de mon mamelon inférieur en moins. Pour être honnête, je trouve que ça me donne un air de dur à cuire. Le chirurgien a fait un travail incroyable, et les techniques d’ablation du mélanome ont beaucoup progressé. 

À l’heure actuelle, je n’ai plus de cancer, et c’est l’une des meilleures nouvelles que j’ai entendue depuis longtemps. 

Lorsque Mélanome Canada m’a contacté, j’ai su que je voulais partager mon expérience pour aider les autres. Si ce témoignage permet à une seule personne de détecter son cancer de la peau à un stade précoce, j’en serai ravi. 

Faites examiner votre peau. Apprenez les règles ABCDE. Évitez le soleil. Appliquez de la crème solaire. Si vous aimez avoir le teint hâlé, essayez plutôt un autobronzant ou un bronzage par vaporisation, car c’est la seule manière sécuritaire de bronzer. Si vous continuez à vous exposer au soleil pendant des heures, souvenez-vous de mon expérience et utilisez-la comme un rappel de ce qui peut arriver. Sérieusement, je ne plaisante pas.  

Michael