Témoignages de patients
Bev Barbour
Le bon côté du coronavirus
Point de vue d’une patiente par Bev Barbour, ambassadrice de MNC
Le coronavirus a apporté de nombreux changements dans notre monde ; pour ma part, il m’a menée à Mélanome Canada (MC) et j’en suis très reconnaissante.
Mon parcours avec le mélanome a commencé en mai 2019 lorsqu’on a diagnostiqué chez moi un mélanome malin. Heureusement, il était au stade 1 et j’avais donc une chance de me battre. Le diagnostic initial a été accueilli par ma réponse, « oh bien, ce n’est qu’un petit grain de beauté et nous l’avons détecté tôt » ; je n’avais aucune idée de ce qu’impliquait le mélanome. Je n’avais aucune idée de ce qu’était un mélanome. Cependant, je pouvais lire le sérieux sur le visage de mon médecin lorsqu’il m’a dit : « Bev, vous avez un mélanome, je vous suggère de rentrer chez vous et d’attendre que je vous contacte pour prendre rendez-vous avec le chirurgien plasticien ; s’il vous plaît, n’allez pas sur Internet pour faire des recherches, nous allons nous occuper de vous ».
La peur s’accompagne d’anxiété et celle-ci s’est installée ; je suis rentrée chez moi et j’ai cherché un mélanome sur Internet. J’ai vu le taux de mortalité et j’ai rapidement fermé la page. Au cours des six mois suivants, j’ai suivi tout le processus des chirurgiens plasticiens, des opérations, des scanners, de la physiothérapie, de la massothérapie, tout en suivant « aveuglément » les instructions de mes médecins qui, heureusement, se sont très bien occupés de moi.
Début janvier 2020, j’ai consulté pour la première fois un dermatologue qui m’a retiré cinq taches précancéreuses et que je devais revoir en mars. J’ai découvert quatre autres taches fin janvier et j’attendais donc avec impatience mon rendez-vous de mars. Malheureusement, je n’ai pas été reçue en raison du début des restrictions COVID-19.
Je me suis sentie dépassée, car j’avais évité de faire des recherches sur Internet et tous les cabinets médicaux étaient fermés. J’ai donc envoyé un courriel à Mélanome Canada pour lui faire part de mon inquiétude et lui demander désespérément s’il pouvait me conseiller.
Malheureusement, je ne pouvais rien faire d’autre que d’attendre ; cependant, j’ai ressenti un sentiment de paix en sachant que j’avais trouvé en Mélanome Canada un système de soutien dont j’avais grandement besoin
J’ai été invitée à me joindre à leur premier groupe de soutien virtuel pour le mélanome pendant le COVID ; ce fut à la fois une bénédiction et une révélation. Lorsque j’ai appris que la province de Terre-Neuve (où je vis) ne participerait pas à la marche Strides à l’échelle du Canada en raison d’un manque de soutien, j’ai été attristée et déterminée à faire une différence. Nous devons sensibiliser les gens ! J’avais le sentiment que les gens devaient savoir que la prévention et le dépistage précoce étaient impératifs dans le cas du mélanome. Ma question était la suivante : « Comment pouvons-nous sensibiliser les gens ? » MC m’a encouragée à partager mon histoire sur les médias sociaux.
Le moment était bien choisi puisque c’était le mois de mai, le mois de la sensibilisation au mélanome. Ma première publication sur Facebook concernant mon parcours avec le mélanome a surpris certains, mais a suscité des questions, ce qui m’a permis de partager les connaissances et les informations que j’avais obtenues auprès du Réseau canadien du mélanome. J’ai partagé des messages quotidiens et des vidéos du Réseau, ainsi que l’indice UV pour les prévisions de la journée. Un journal local a parlé de mon histoire et j’ai accordé une entrevue à la radio de la CBC. J’ai réussi à faire passer mon message.
En mai de cette année, j’ai découvert un autre grain de beauté inquiétant. Mon médecin de famille a convenu qu’il fallait l’enlever. Lors de ma visite chez le médecin, j’ai été accueillie par la question de l’indice UV du jour et j’ai souri, sachant qu’il avait lu mon article dans le journal ou entendu mon interview à la radio. Lorsqu’il m’a informée qu’il avait enlevé trois grains de beauté au cours de la semaine écoulée, j’ai su que mon message était passé et je lui en suis extrêmement reconnaissante ! Ma biopsie s’est révélée négative et je prie pour que les autres grains de beauté retirés cette semaine-là aient le même résultat.
Mon premier appel à MNC pendant le COVID m’a donné la détermination et l’inspiration nécessaires pour faire une différence dans la vie des gens de ma province. Il m’a incité à partager mon histoire dans l’espoir de sensibiliser les gens au fait que le dépistage précoce et la prévention sont essentiels dans le cas du mélanome. En collaboration avec Mélanome Canada et des bénévoles de Terre-Neuve, nous nous joindrons aux équipes et aux bénévoles de tout le Canada le 20 septembre pour prendre des mesures visant à mettre fin au cancer de la peau en participant à l’événement Strides for Melanoma.
Le fait de savoir que je ne suis pas seule dans cette aventure, d’avoir un réseau de personnes à mes côtés qui comprennent l’impact du mélanome est un élément positif dans ma vie et j’en suis extrêmement reconnaissante.
Ensemble, nous pouvons vraiment faire une différence !
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Accès à une liste de cliniques offrant des services rapidement accessibles, de cliniques de cartographie des grains de beauté et d'autres spécialistes du cancer de la peau au Canada. Des ressources supplémentaires de l'Association canadienne de dermatologie sont fournies.
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