
Témoignages de patients
Leah Adams
Survivre au mélanome : un parcours de sensibilisation et de plaidoyer
Je ne pensais jamais que ça m’arriverait, mais le 14 octobre 2019 j’ai reçu un appel qui est venu tout bouleverser : « Vous avez un mélanome de stade IA ». Mon cœur a cessé de battre et j’ai eu la nausée; une vague de peur m’a envahie lorsque je me suis souvenue de mes mauvaises habitudes de protection face au soleil. À 26 ans, un examen de routine de la peau a révélé plus que je ne l’aurais jamais imaginé. Pendant des semaines, j’ai été rongée par une peur intense que je n’avais jamais ressentie auparavant.
Après quatre rendez-vous, une intervention chirurgicale et une biopsie du ganglion lymphatique sentinelle, j’ai appris avec soulagement que le mélanome qui avait été retiré de ma poitrine ne s’était pas propagé à mes organes. Je m’estime heureuse d’avoir reçu de bonnes nouvelles à la suite d’un traitement d’un cancer détecté à un stade précoce. Malgré tout, ce diagnostic a changé ma vie à jamais. Me faire dire et surtout penser à tout ce que j’aurais pu faire pour éviter cela était très difficile.
Je peux maintenant dire que j’ai survécu à un mélanome, mais l’angoisse d’un retour me guette, car il y a un risque de récidive du cancer de la peau pour le reste de ma vie. C’est une expérience que j’ai vécue et je ne crois pas qu’il n’y ait rien à gagner à me taire. Nous sommes tous confrontés à des périodes de la vie comme celle-ci — des périodes qui nous semblent impossibles, insupportables ou injustes. Mais elles passent, nous laissant des cicatrices de combat qui racontent une histoire. Qu’il s’agisse d’un mélanome ou de n’importe quel type de cancer, le diagnostic a des conséquences physiques et émotionnelles.
Je partage mon histoire pour sensibiliser le public et promouvoir l’examen annuel de la peau. Les tests génétiques ont révélé que mon père et mon grand-père avaient tous deux un cancer de la peau, ce qui augmente la probabilité de récidive pour moi. Depuis mon diagnostic en 2019, je dois me soumettre tous les trois mois à un examen de la peau qui requiert le retrait d’au moins un grain de beauté pour des tests supplémentaires. Chaque visite me fait revivre ce mois d’octobre 2019 et génère de la peur et de l’anxiété chez moi.
Je n’avais jamais pensé que cela m’arriverait un jour, mais le cancer de la peau ne fait pas de distinction. Je raconte maintenant mon histoire pour rappeler aux autres l’importance de prendre soin de leur peau, l’organe le plus vital du corps. Nos grains de beauté sont uniques et le fait de les comprendre permet d’augmenter les taux de détection précoce du cancer de la peau. Il est plus important que jamais de procéder à des contrôles réguliers, de prendre conscience des changements cutanés et d’adopter des mesures préventives.
Défendez toujours vos intérêts — cela peut vous sauver la vie. Mon examen de la peau en 2019 a sauvé la mienne.
Suivez le parcours de Leah sur Instagram @theleahalexis.
Trouvez un dermatologue près de chez vous
Accès à une liste de cliniques offrant des services rapidement accessibles, de cliniques de cartographie des grains de beauté et d'autres spécialistes du cancer de la peau au Canada. Des ressources supplémentaires de l'Association canadienne de dermatologie sont fournies.
recherche