
Témoignages de patients
Kate Morgan
L’importance de la détection précoce
Avec ma peau claire, j’ai appris tôt que je ne bronzerais pas au soleil, mais plutôt que je brûlerais. En tant qu’adolescente puis adulte, j’ai souvent été taquinée à cause de ma peau pâle et de mon insistance à éviter le soleil. Alors, lorsque j’ai été diagnostiquée avec un mélanome, les gens ont été choqués. Je n’étais pas la personne à laquelle ils pensaient lorsqu’ils pensaient aux dommages causés par le soleil et au cancer de la peau.
En 2021, à l’âge de 48 ans, j’ai remarqué une petite tache rose pâle sur mon bras supérieur. Je n’y ai pas prêté beaucoup attention, et à l’arrivée de l’automne, elle était principalement couverte. Ma mère sud-africaine, cependant, était une habituée du dermatologue, et je la voyais passer des biopsies de peau et faire enlever de temps en temps des carcinomes basocellulaires ou des taches précancéreuses. Finalement, j’ai décidé de montrer me tache à mon médecin, qui a décidé de faire une biopsie car il ne savait pas ce que c’était.
Tout le monde à qui j’ai montré la tache l’ont rejetée en raison de son manque de couleur. Le mélanome n’a jamais été évoqué, car il ne s’agissait pas d’un grain de beauté foncé. C’était une tache plate et rosée, de la largeur de l’ongle de mon pouce.
Quelques semaines plus tard, j’ai reçu un appel de mon médecin au travail. Il s’est senti mal à l’aise au téléphone, mais il m’a informé qu’il s’agissait d’un mélanome et que la biopsie n’avait pas tout retiré. Je devais être opérée le lendemain. C’était en janvier 2022.
J’ai subi une extraction à marge large, qui s’est traduite par une incision de 7 pouces jusqu’au muscle, 80 points de suture internes et une modification permanente de la musculature de la partie supérieure de mon bras.
Le cancer était au stade 1A, avec quelques ulcérations. Le chirurgien et mon médecin étaient tous deux étonnés (et soulagés) que nous ayons réussi à tout enlever par la chirurgie, évitant ainsi tout autre traitement invasif. Dans le cadre de mon suivi en Colombie-Britannique, mon dermatologue a choisi de ne pas faire de biopsies des ganglions lymphatiques, mais de les vérifier soigneusement à chaque visite.
Je n’avais jamais pensé au mélanome jusqu’à ce que mon médecin me l’annonce, et le lendemain, on me l’a retiré. Je n’ai pas eu le temps de réagir ou d’avoir peur. Je pense que mon médecin et le chirurgien ont compris la gravité de la situation plus que moi, car ils étaient tous deux très sérieux et visiblement soulagés lorsque le résultat s’est avéré positif.
C’est après l’opération que la peur s’est installée. J’ai cherché toutes les informations que je pouvais trouver sur ce qu’était ce mélanome, car il ne ressemblait pas à ce que j’avais toujours vu sur les affiches d’avertissement. Je voulais également savoir comment d’autres personnes avaient fait face à ce diagnostic et à cette opération, et à quoi ressemblait la vie après un mélanome. Grâce à cette recherche, j’ai découvert le mélanome amélanotique et j’ai découvert Mélanome Canada. Cela m’a donné l’impression d’être vue et d’être en contact avec d’autres personnes qui vivaient la même chose.
J’ai passé mes deux ans de suivi sans mélanome, mais pas sans cancer. Lors de cette visite, le dermatologue a retiré ce qui s’est avéré être un carcinome basocellulaire dans mon cou. Je reste vigilante et j’examine régulièrement ma peau.
Ma famille est d’un grand soutien et a également appris à mettre régulièrement de la crème solaire !
Mon message ? Oui, les examens de contrôle sont importants, mais c’est moi qui ai découvert mes deux cancers. Si quelque chose sur votre peau vous semble bizarre, nouveau ou déplacé, faites-le examiner.
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