Témoignages de patients

Kimberly Murray

Soins pour l’aidant

Mon parcours avec le mélanome concerne surtout ma sœur jumelle Candace. En décembre 2017, on lui a diagnostiqué un mélanome de stade 1, suivi d’un traitement chirurgical et d’une ablation des ganglions lymphatiques. En février 2020, elle a commencé à se sentir mal et a été diagnostiquée au stade 4. Candace a été hospitalisée en avril et personne n’était autorisé à entrer. C’est à ce moment-là que je me suis tournée vers la méditation et la prière (ce qui n’est pas dans mes habitudes), ce qui, étonnamment, m’a aidée plus que je ne l’espérais.

Mon réseau de soutien est essentiellement constitué de ma famille et de mes amis. Malheureusement, je n’avais pas trouvé de groupe d’entraide sur le mélanome pour les membres de la famille et les soignants. Je fais partie d’un groupe d’entraide pour les personnes en deuil, ce qui m’a été utile.

Il serait cependant erroné de ne pas mentionner le réseau d’entraide de ma sœur. Ma sœur avait une infirmière spécialisée dans le mélanome qui l’a tellement soutenue et aimée et qui, même si elle ne lui rendait pas visite en personne, l’a beaucoup aidée. Elle a également eu la chance d’avoir de nombreux parents et amis qui lui ont consacré beaucoup de temps et d’énergie tout au long de sa maladie.

J’ai d’abord contacté le Réseau canadien du mélanome dans l’espoir de trouver un soutien émotionnel. Je voulais obtenir plus d’information sur le mélanome et ses options de traitement. J’étais intéressée à entrer en contact avec des personnes confrontées aux mêmes difficultés. J’avais besoin de savoir si je pouvais faire quelque chose de plus. Je voulais également trouver un moyen de sensibiliser le public au mélanome. La seule chose que MNC m’a vraiment apportée, c’est le sentiment de ne pas être seule.

Les mots me manquent pour exprimer ma gratitude et mon respect à l’égard de toutes les personnes impliquées dans le parcours de ma sœur atteinte d’un mélanome, surtout en période de pandémie. Le fait d’avoir passé du temps dans un hôpital l’année dernière m’a vraiment ouvert les yeux sur la difficulté de votre travail. Il faut littéralement des centaines de personnes pour que tout fonctionne. Vous êtes tous des héros et méritez bien plus de reconnaissance que vous n’en avez. Votre dévouement et votre compassion sont sans égal et votre travail acharné n’est pas passé inaperçu. Qu’il s’agisse des infirmières et du personnel de traitement, des infirmières en soins palliatifs, des aides-soignants, des porteurs, du personnel d’entretien ménager, et surtout de la famille et des amis, vous jouez tous un rôle important.

Je vous remercie du fond du cœur !