LE MÉLANOME EN CHIFFRES ET EN FAITS

La principale cause de mélanome est la surexposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil ou de sources artificielles. La peau humaine exposée peut bronzer ou brûler, deux signes de dommages aux cellules sous-jacentes. Une brûlure, en particulier, est un marqueur de dommages importants que les mécanismes normaux de réparation de l’ADN peuvent ne pas être en mesure de réparer. Les coups de soleil, à tout âge, sont un indicateur de surexposition aux rayons UV (généralement une exposition intermittente) et augmentent le risque de cancer de la peau, en particulier de mélanome. Le taux de cancer de la peau de type mélanome continue d’augmenter, bien qu’il s’agisse d’un cancer largement évitable.

Faits concernant le mélanome

  • Le mélanome est une forme très grave et potentiellement mortelle de cancer de la peau et l’un des rares cancers dont les taux d’incidence sont en augmentation.
  • Le taux de survie au mélanome est élevé s’il est détecté à un stade précoce et, contrairement à de nombreux cancers, le mélanome est souvent clairement visible sur la peau.
  • Le mélanome peut toucher n’importe qui, indépendamment du sexe, de l’âge ou de la race.
  • La principale cause de mélanome est la surexposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil ou de sources artificielles (lits de bronzage, lampes solaires).
  • Un seul coup de soleil avant l’âge de 20 ans augmente le risque de développer un mélanome plus tard dans la vie.
  • Une seule séance de bronzage en cabine peut augmenter le risque de cancer de la peau (Ontario Sun Safety Working Group).
  • L’exposition aux UV peut entraîner des lésions cutanées telles que des rides précoces et le photovieillissement.
  • Les appareils de bronzage émettant des UV sont désormais classés comme cancérigènes pour l’homme en raison de leur association avec les cancers de la peau et les mélanomes oculaires.

Statistiques sur le mélanome

  • Le mélanome est l’un des types de cancer les plus courants chez les jeunes adultes âgés de 15 à 29 ans[ et de 30 à 49 ans. [1]
  • Le mélanome est le septième type de cancer le plus fréquemment diagnostiqué au Canada.
  • En 2022, environ 9 700 Canadiens (5 600 hommes et 4 100 femmes) ont reçu un diagnostic de mélanome. Cela représente une augmentation de 11.5 % par rapport à 2021. [1]
  • En 2023, 1 250 Canadiens sont décédés des suites d’un mélanome. (820 hommes et 430 femmes). [1]
  • Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 85 % des mélanomes chez les hommes et les femmes canadiens âgés de plus de 30 ans sont attribués à l’exposition aux rayons UV.
  • Une exposition précoce aux lits de bronzage peut augmenter de 75 % le risque de développer un mélanome.
  • Les appareils de bronzage artificiel émettent 15 fois plus de rayons UV que l’exposition au soleil.
  • Les travailleurs en plein air sont 2,5 à 3,5 fois plus susceptibles de se voir diagnostiquer un cancer de la peau (Ontario Sun Safety Working Group).

Impact de COVID-19

  • Au Canada, 1 999 mélanomes non diagnostiqués depuis le début de la pandémie de COVID-19. [gc]

Une enquête mondiale menée auprès de plus de 700 dermatologues estime que 21 % des mélanomes à un stade précoce n’ont pas été diagnostiqués en raison des 33 % de rendez-vous professionnels de contrôle de la peau manqués pendant les périodes de blocage du COVID.

Statistiques sur les cancers de la peau autres que le mélanome

  • Plus de 80 000 cas de cancer de la peau sont diagnostiqués au Canada chaque année.
  • Le carcinome basocellulaire (CBC) est le type de cancer de la peau le plus courant, représentant environ 75 % de tous les cancers de la peau autres que le mélanome diagnostiqués.
  • La principale cause de cancer de la peau est la surexposition aux rayons ultraviolets (UV).

Sources :
[1] Statistiques canadiennes sur le cancer 2023